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LA LUTTE CONTRE L’HOMOPHOBIE EST-ELLE UNE OBLIGATION ?




« La lutte contre l’homophobie est-elle une obligation ? » Cette étrange question a pourtant tout son sens, lorsque, dans certains domaines très populaire, comme le football, on assiste à des refus de certains joueurs de porter les couleurs arc-en-ciel, aujourd’hui, communément reconnues comme le symbole de la cause homosexuelle.

Cette question renvoie pourtant, en réalité, à la liberté, de chacun, de penser. Néanmoins, il convient de rappeler que les sportifs appartiennent le plus souvent, pour ne pas dire toujours, à une équipe ou à une fédération, et qu’à ce titre ils sont soumis à certaines obligations contractuelles, vis-à-vis de ces entités.


En effet, s’il n’est pas discutable que l’on est libre d’adhérer ou pas à une cause, il n’en est rien lorsque l’on est obligé contractuellement envers une entité (équipe de football, par exemple) qui, elle, adhère à une cause à laquelle on ne veut pas être rattaché pour une raison « X ou Y ».

C’est ce qui explique qu’en son temps, Idrissa Gana Gueye, ancien joueur du PSG avait déclaré forfait lors d’un match de football, pour ne pas être associé à une campagne pour la cause LGBT ; critiqué en France, il avait reçu le soutien de son pays, le Sénégal.


Aujourd’hui, il apparait, selon le média LE POINT que c’est le tour de Donatien Gomis, joueur professionnel de ligue 2 au club de Guingamp qui n’a pas souhaité, à travers son club participé à un campagne contre l’homophobie.


Il s’agit, en réalité d’un faux problème, puisque moralement et juridiquement chacun est libre de penser comme il le souhaite. Le raisonnement « pour ou contre » n’est bien entendu pas recevable.


Pour rappel, l’article 9 de la CEDH dispose que : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience… »


En revanche si le contrat du sportif prévoit qu’il doit participer aux campagnes auxquelles adhère son club, il commet une inexécution contractuelle, qui pourrait, soit entrainer, la rupture de son contrat, soit entrainer des pénalités financières.


En définitive, nous dirons que chacune des parties doit respecter la position de l’autre, sans aucun jugement !

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